Olá Pessoal! Tudo bem?
Hoje tenho uma indicação de leitura pra vocês que estão aprimorando a compreensão de texto: o comércio entre a Europa e a Grã-Bretanha após o BREXIT.
Além dessa atividade, teremos no canal teremos hoje, 28 de maio, um vídeo com uma atividade de compreensão escrita do idioma Francês às 17:00h. Esse exercício será sobre os desdobramentos do conflito entre a China continental e Hong Kong durante esse período de confinamento contra Covid-19.
Veja aqui: https://youtu.be/aBZ8AOFcaSk
Segue texto de hoje, que trata de comércio após período de BREXIT.
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Commerce : « L’européisme est passé de mode à Londres, et la zone de libre-échange revient en force avec sa puissance destructrice »
Londres a rendu public le 19 mai son projet d’« accord de libre-échange complet » sur lequel il souhaite fonder sa future relation avec l’Union européenne. La notion de zone de libre-échange est à la fois un terme économique – il désigne un espace où les obstacles douaniers internes sont abolis – et un projet politique.
Lancée en 1956, la Zone de libre-échange – avec un Z majuscule – était un projet conçu par Londres pour compléter, ou plutôt pour contrecarrer, la Communauté économique européenne alors en négociation, et qui allait aboutir à l’Union européenne que nous connaissons.
La Zone de libre-échange était un accord assez simple : tous les obstacles douaniers au commerce de produits industriels devaient disparaître à terme entre tous les pays du bloc occidental. Elle permettait de maintenir l’unité du bloc occidental car la plupart des pays européens ne souhaitaient pas accepter les règles contraignantes des communautés européennes.
Europe protectionniste et socialisante
Pour Londres, la Zone s’inscrivait parfaitement dans la théorie des trois cercles de Churchill, selon laquelle la Grande-Bretagne devait se trouver au centre de trois ensembles, le monde Nord-Atlantique américano-britannique, le Commonwealth et l’Europe.
Une zone de libre-échange laisse en effet chaque partenaire libre de sa politique commerciale extérieure, et autorise donc Londres à conclure un accord avec Washington ou New Delhi sans consulter Bruxelles. C’était fondamental à l’époque, et cela le reste aujourd’hui, alors que [les premiers ministres du Royaume-Uni] Theresa May comme Boris Johnson ont exalté la « Global Britain » qui allait réémerger, délivrée de l’Europe protectionniste et socialisante. Liam Fox, le ministre du commerce de Theresa May, avait ainsi estimé en janvier 2018 que le Royaume-Uni pouvait rejoindre la zone de libre-échange transpacifique alors en négociation.
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